Souvent, quand nous pensons « aide humanitaire » , viennent à nous les images des convois d’aide alimentaire ou médicale dans des pays en guerre ou frappés par une catastrophe naturelle. L’exposition continuelle à la douleur du monde, véhiculée par les média, nous éloigne du sens profond de « l’humanitaire », qui définit tout simplement « ce qui vise au bien de l’humanité ».

L’humanité c’est vous, c’est moi, c’est votre frère, votre voisin. Chacun peut être un jour dans la difficulté.

Être bénévole au FS3V c’est donner un peu de mon temps pour accueillir et aider, écouter, orienter… près de chez moi. Ça fait disparaître ce sentiment d’impuissance que je ressens devant la dureté quotidiennes des événements mondiaux.

Je me sens un peu comme le colibri, satisfait de « faire sa part » en déposant une goutte d’eau pour éteindre le feu qui embrase la forêt.

Je le vis vraiment comme ça : le peu de temps que je donne m’apporte infiniment.

Devenir bénévole me trottait dans la tête depuis un moment, c’est le concept du FS3V qui m’a fait franchir le pas : en plus de la distribution alimentaire, moment essentiel de rencontre entre les bénévoles et les bénéficiaires, d’autres bénévoles viennent en soutien et en conseil dans les démarches administratives des bénéficiaires, pour les aider à sortir d’une période compliquée de leur vie.

Je suis heureuse d’avoir fait ce pas, j’ai été accueilli avec bienveillance et simplicité. Chaque semaine je me régale de ce moment de partage, avec bénévoles et bénéficiaires.